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Actus

CDJ : une plainte fondée, quatre autres non fondées

04/05/2015

Conseil de déontologie journalistiqueEn avril 2015, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a rendu un avis final à propos de cinq plaintes. Il a constaté des fautes déontologiques dans l’une d’elles : des informations erronées dans un article de SudPresse. Les plaintes non fondées concernaient la RTBF (7 à la Une), La Dernière Heure et SudPresse (2 plaintes). 

La plainte déclarée fondée (A. El Khannouss c. Y. Nimy / La Capitale SudPresse) visait un article publié le 19 décembre 2014 qui relatait l’arrestation d’un « caïd de la drogue » présenté à trois reprises dans l’article et en Une comme « neveu du premier échevin » de Molenbeek. Il en résulterait un « véritable scandale familial et politique ». Or, ce lien de parenté était faux et facile à vérifier avant publication au lieu de porter atteinte indûment à la réputation de l’échevin. De plus, l’information n’a été rectifiée que tardivement, après la plainte au CDJ, alors que le média la savait erronée.

Le CDJ a par ailleurs déclaré quatre plaintes non fondées. Deux d’entre elles visaient aussi des éditions de SudPresse. Dans la première (X c. N. Bensalem / SudPresse), la journaliste n’a pas piégé un interlocuteur en publiant malgré son refus des propos tenus en interview. Le CDJ rappelle cependant à cette occasion l’importance d’éviter toute confusion qui donnerait à un interlocuteur le sentiment d’être trahi. Dans la seconde (Gouvernement de la Communauté française c. A. Bouchat / La Meuse Huy Waremme), aucun élément factuel ne permettait d’établir que la journaliste avait utilisé une fausse identité, contrairement à ce qu’affirmait la plainte.

La nécessité d’éviter toute confusion en interview était aussi présente dans la plainte visant l’émission 7 à la Une, de la RTBF (F. Carton c. T. Godaert / RTBF). Le journaliste n’a commis aucune faute déontologique dans l’usage de l’interview d’un commissaire de police. Quelques précisions auraient évité à cet interlocuteur de se sentir piégé.

La dernière plainte déclarée non fondée (T. Waerenburgh c. dhnet.be) visait un article largement médiatisé en novembre 2014. La Dernière Heure avait signalé l’hypothèse de la présence d’un « tueur antisémite » armé à Bruxelles alors qu’il s’agissait d’un jeune Pakistanais porteur d’une batte de cricket. Le CDJ n’a pas constaté de faute déontologique dans ce cas particulier.

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