Prenez 10 employeurs du secteur médias et 63 journalistes en quête d’emploi ou de piges. Le mélange est détonnant. L’AJP l’a orchestré ce mardi 23 août en soirée, à l’occasion de sa Summer school annuelle. Un speed dating qui a permis aux jeunes – et moins jeunes ! – journalistes sur le marché de l’emploi de discuter avec les responsables de rédactions. Des rencontres minutées certes, mais qui ont donné aux candidats l’occasion unique d’approcher les directeurs et rédacteurs en chefs, rencontres qui pour certains se sont poursuivies bien tard au bar improvisé dans les couloirs du Chant d’oiseau.

Pour cette deuxième édition, les employeurs ont répondu nombreux à notre invitation, et que du beau monde. Jugez plutôt :

• Rossel et Cie : Catherine Delpérée (Directrice Ressources humaines), Maxime Leenknegt (RH), Didier D’Artois (Secrétaire général du Soir), Philippe Laloux (rédacteur en chef adjoint – Red. Numérique Le Soir), Olivier De Raeymaeker (Directeur général adjoint Le Soir)
• IPM : Jean-Marc Gheraille (rédacteur en chef La Dernière Heure-Les Sports), Nicolas Ghislain (rédacteur en chef adjoint La Libre Belgique), Laurent Depré (Rédacteur en chef DHnet.be), Dorian de Meeûs (Rédacteur en chef Lalibre.be)
• Le Vif : Thierry Fiorilli (Rédacteur en chef)
• Alter et Alter Echos : Sandrine Warztaki (Rédactrice en chef)
• Belga : Christian Neyt (Rédacteur en chef adjoint)
• RTL Belgium : Caroline Lissoir (Directrice Ressources humaines), Barbara Mertens (Rédactrice en chef Bel-RTL), Grégory Willocq (Rédacteur en chef RTL-TVI)
• RTBF : Jean-Pierre Jacqmin (Directeur de l’info et du sport), Bruno Clément (Chef rédactions TV), Dominique D’Olne (Chef rédactions radios), Yves Thiran (Chef rédactions Web)
• BX1 : Jean-Jacques Deleeuw (Rédacteur en chef et directeur de l’info)
• TVCom : Pierre Thirion (Rédacteur en chef)

Les employeurs ont été répartis en 11 tables. De leur côté, les 63 candidats avaient préalablement choisi un des deux parcours proposés : soit « presse écrite et web », soit « audiovisuel ». A la fin de leur parcours, ils ont encore pu sélectionner librement deux « bonus », soit deux tables d’employeurs de l’autre parcours. Vers 22.30 heures, à la fin officielle du Speed, chaque candidat avait pu ainsi rencontrer 7 à 8 employeurs médias. Et chaque table d’employeur a donc vu défiler une quarantaine de candidats. Deux heures intenses donc, de chaque côté des tables, mais au final, les impressions sont très positives : « C’est vraiment chouette, je n’en reviens pas comme ils ont pris le temps de nous écouter », « On comprend mieux les profils qu’ils recherchent » ou encore « Ce n’est pas toujours simple de se démarquer, mais c’est un très bon exercice ».

Côté employeurs, certains étaient venus pour recruter à court terme, d’autres pour faire une sorte de « réserve de recrutement » : « J’ai gardé quelques CV qui m’intéressent ; à la première opportunité, j’irai puiser parmi eux » nous dit un responsable d’une télévision. Tous soulignent l’intérêt d’une rencontre en face à face : « On se fait très vite une idée, on met un visage sur un CV, même si le temps imparti est un peu court pour bien sonder le profil ». Le speed dating est donc une première accroche, aux candidats à la valoriser.

Lors de la première édition, une journaliste indépendante avait ainsi décroché une collaboration avec Télépro. Elle est revenue à la deuxième édition : « Quand on est indépendant, il faut sans cesse élargir ses clients-médias. Et je trouve la formule du speed dating très sympa et efficace ».

M.S.