Les autorités turques ont arrêté, dimanche 14 décembre, à Istanbul et ailleurs dans le pays, 23 personnes, dont plusieurs journalistes du journal Zaman et de la télévision Samanyolu, connus pour être proches du prédicateur musulman Fethullah Gülen, basé aux Etats-Unis et opposant au président Erdogan.

Les personnes arrêtées sont accusées de participer à une organisation criminelle.

Soulignant que le 14 décembre restera comme un jour noir dans l’histoire de la Turquie, Mustafa Kuleli, secrétaire général de l’Union des journalistes de Turquie (TGS, membre de la Fédération Européenne des Journalistes) a dénoncé ce qu’il considère n’être qu’ « une opération contre la liberté et la démocratie en Turquie(…). Nous ne pouvons tolérer aucune de ces arrestations(…). Nous continuerons à défendre tous les journalistes persécutés pour les reportages qu’ils ont réalisés. »

Mogens Blicher Bjerregård, président de la Fédération Européenne des Journalistes (FEJ), a fermement soutenu la position de la TGS. Il a fait part de sa plus vive préoccupation concernant la situation en Turquie et a appelé « la Communauté internationale à envoyer un message clair et ferme aux autorités turques. »

L’AJP se joint à la TGS et à la FEJ dans leurs revendications et dénonce ces arrestations.