L’AGJPB remplit une série de missions qui lui ont été légalement attribuées.


Missions de l'AJPLa reconnaissance des journalistes professionnels

L’AGJPB joue un rôle clé dans la reconnaissance des journalistes professionnels. Elle fait office de maillon entre les journalistes, la Commission d’agréation et le ministère de l’Intérieur (qui réalise les documents de presse). Les demandes de reconnaissance doivent être introduites auprès de l’AGJPB (article 9 de l’AR du 16 octobre 1991, voir supra) qui les transmet aux commissions d’agréation après avoir vérifié qu’elles sont complètes.

Par ailleurs l’AGJPB propose, à la nomination par AR, les huit membres (issus chaque section linguistique) de la Commission d’Agréation qui y représentent les journalistes, de même que les membres de la commission d’Appel, présidée par un magistrat.

Après agréation du journaliste par la Commission, l’AGJPB assure le règlement administratif de la procédure. Son Secrétariat demande au ministère de l’Intérieur les cartes de presse, les documents d’identification et les plaques d’immatriculation nécessaires et les fournit ensuite – avec les vignettes de validation requises – aux journalistes nouvellement agréés.

La loi prévoit également que les documents de presse sont renouvelés tous les cinq ans. L’opération génère bien entendu un important travail supplémentaire. Mais le renouvellement permet de vérifier systématiquement que les journalistes répondent aux critères pour maintenir leur agréation.
La pension complémentaire des journalistes

Deuxième mission légale confiée à l’AGJPB : le régime de pension spécial des journalistes professionnels salariés. Rappelons que cette pension complémentaire a vu le jour en 1971 pour récompenser la profession pour le rôle important qu’elle a tenu durant les deux guerres mondiales et pour compenser les pertes de revenus de tous ceux qui ont « brisé leur plume » pendant ces périodes.

Dès leur agréation au titre, les journalistes salariés entrent dans ce système de pension complémentaire légal.

Depuis 1971, la pension complémentaire des journalistes est financée d’une part par une cotisation sociale supplémentaire de 3 % (dont 2 % versés par l’employeur et 1 % prélevé sur la rémunération du journaliste concerné) et, d’autre part, par des subsides des pouvoirs publics. Dès que le journaliste fait valoir ses droits à la pension, l’Office national des Pensions envoie une fiche de carrière à l’AGJPB. Il appartient au Secrétariat National de vérifier si les données sont correctes et le cas échéant, de compléter les périodes de carrière non prouvées par les atinfos_AJPations nécessaires. Les années de carrière en qualité de journaliste professionnel sont revalorisées de 33% pour le calcul de la pension.
Les relations entre justice/police et presse

Plus récente – et d’une toute autre nature-, l’AGJPB remplit une troisième mission légale : il s’agit de la responsabilité confiée par les pouvoirs publics à l’AGJPB en matière de relations entre la justice et la police, d’une part, et les médias d’autre part. Une circulaire du 30 avril 1999 précise les possibilités de communication de la justice à propos des enquêtes en cours. L’AGJPB et ses organes déontologiques se voient à cet égard confier un rôle central dans la résolution des (éventuels) conflits entre justice et presse. Le texte de cette circulaire a été consigné dans une brochure, disponible auprès du Secrétariat. A consulter également, le site « Presse-Justice », réalisé conjointement avec la Fondation Roi Baudouin : www.presse-justice.be

Présence au sein d’instances officielles

L’AGJPB est représentée au sein de différentes instances officielles, où elle défend les intérêts de la profession : Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) de la Communauté française et CSA de la Communauté germanophone, Vlaamse Mediaraad de la Communauté flamande, Conseil pour l’Education aux Médias (CEM) de la Communauté française.

Indépendamment de ses missions légales, l’AJP accorde une importance centrale au service individuel aux membres et y consacre une grande partie de ses moyens. Les problèmes qui se posent sont cependant si nombreux et divers qu’au fil du temps, l’association a développé une série d’instruments collectifs, qui ont permis de professionnaliser considérablement le service offert. Les secrétaires nationaux (juristes) assurent le conseil juridique aux membres et le journaliste peut bénéficier des services d’un avocat spécialisé.

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