L’AJP publie ses nouveaux tarifs recommandés pour les freelances et vous convie à son bar des pigistes, le 2 octobre 2025 à Bruxelles, pour en discuter.

 

Il y a quelques semaines, l’AJP publiait ses nouveaux tarifs recommandés à destination des freelances.

 

> Comment ces tarifs ont-ils été déterminés et à qui s’adressent-ils ?

> Comment s’en emparer et contribuer à ce qu’ils soient appliqués ?

> Quelles sont les prochaines étapes ?

 

L’AJP vous convie à son Bar des pigistes, le 2 octobre 2025, à 18h30 pour discuter et poser vos questions autour d’un verre, dans le nouveau tiers-lieu Le Poste, en plein cœur de Bruxelles.

 

Le groupe de travail « freelances » du Conseil de direction de l’AJP y exposera les nouveaux tarifs et leur contexte d’élaboration, de même que les étapes à venir pour les concrétiser. Ce moment sera également l’occasion de poser vos questions, de donner votre avis, et d’échanger au sujet des meilleures manières de valoriser ces tarifs.

 

Quand ? le 2 octobre, à 18h30

Où ? Le Poste, Place du Jeu de Balle 62, 1000 Bruxelles

 

Bar sur place, premier verre offert. 

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À quoi servent ces tarifs ?

1. À refléter ce que devrait gagner un·e indépendant·e pour gagner sa vie décemment ;
2. À donner aux indépendant·es une boussole pour négocier, en ayant conscience de la valeur de leur travail ;
3. À donner une impulsion aux médias pour rémunérer les indépendant·es à qui ils font appel.

 

Comment ont-ils été élaborés ?

La revalorisation des tarifs et barèmes des freelances étaient l’une des priorités du conseil de direction, lorsqu’il a été élu, il y a un peu plus de deux ans. Un groupe de travail « freelances » au sein du conseil et de l’équipe de l’AJP ont donc été mis en place pour préparer une nouvelle grille tarifaire. Le groupe est parti de plusieurs constats :

1. Les barèmes recommandés précédents étaient devenus trop bas, notamment au vu de l’inflation et de la non-indexation des piges par les éditeurs ;
2. L’écart de revenus entre un·e indépendant·e et un·e salarié·e est en moyenne de 715 euros mensuels nets ;
3. Aujourd’hui, les freelances sont payé·es soit à la journée, soit à la pige (rémunération au signe en presse écrite). L’AJP a voulu inciter le secteur à penser davantage la rémunération des indépendant·es en temps de travail, donc en prestation à la journée ;
4. Sachant qu’une partie des indépendant·es continueront de facturer au signe, une distinction est faite entre les types de productions, celles-ci nécessitant des types et durées de travail différents ;
5. Avant, les barèmes étaient fonction du tirage d’un média. Ce critère n’était plus pertinent, notamment dans un monde médiatique qui se digitalise.

 

Et maintenant ?

Nous avons conscience que certains éditeurs sont susceptibles de ne pas suivre, tous ne suivant déjà pas les tarifs précédents.

Faut-il pour autant rester les bras croisés face à cet état de fait ?

Le rôle de l’AJP est de défendre les journalistes, notamment en se battant pour des conditions de travail, et donc une rémunération, décentes pour les journalistes indépendant·es.

La publication de ces tarifs indicatifs est l’une des étapes permettant de tendre, collectivement, à une rémunération juste et d’améliorer, in fine, la qualité de l’information.