L’AJP aura été une nouvelle fois sur tous les fronts en 2012, année à l’issue de laquelle est née sa nouvelle plateforme de formation : AJPro.
Le rapport d’activités de l’union professionnelle, présenté lors de son assemblée générale du 23 février, témoigne également des succès engrangés :
le rétablissement du régime de pension des journalistes,
la suspension du projet de loi relatif à la présomption d’innocence et
le maintien du précompte mobilier à 15% pour les droits d’auteur.
L’année écoulée fut aussi celle du deuxième acte de la campagne pour les journalistes indépendants « Pigiste, pas pigeon ». L’AJP s’était cette fois
attaquée aux tarifs en dénonçant les pratiques en presse quotidienne .

« Une information de qualité et des rédactions solides »

Constatant que la crise frappe durement le secteur de la presse écrite, en termes de pertes d’emploi, l’AJP a rappelé qu’elle était intervenue au sein des entreprises de presse mais aussi dans le cadre de dossiers individuels. Un poste important de dépenses de l’association est d’ailleurs consacré à la défense en justice de ses membres. « Il est bon de rappeler aux éditeurs que la rédaction constitue le capital du média. Pour produire une information solide, il est important de s’appuyer sur des rédactions solides », avait rappelé, en début de séance, François Ryckmans, président de l’AJP et désormais vice-président de l’AGJPB (selon la règle de l’alternance, Marc Van de Looverbosch, président de la VVJ, assurera pendant deux ans la présidence de la coupole fédérale).

L’AJP a également poursuivi de nombreux projets au cours de l’année écoulée : Journalistes en classe, le Fonds pour le journalisme, le projet « Diversité-Egalité », les partenariats avec les écoles de journalisme… Elle est en outre en train de mettre sur pied sa plateforme de formation continuée, AJPro, qui sera coordonnée par une personne à mi-temps. L’AJP a en outre activement participé aux Etats généraux des médias d’information (EGMI), en formulant une série de propositions et de revendications reprises dans le rapport des experts, notamment en matière de statut et de formation des journalistes.

Enfin, après dix années au Résidence Palace, l’AJP s’est installée, début septembre, dans ses nouveaux locaux situés dans la nouvelle Maison des journalistes, rue de la Senne, dans le centre de Bruxelles.

Motion de soutien aux journalistes turcs

L’AG de l’AJP a été suivie par celle de l’AGJPB, qui s’est clôturée par un exposé de Mehmet Koksal sur les journalistes inculpés et emprisonnés en Turquie. L’assemblée fédérale a adopté une motion de soutien à leurs confrères turcs. A l’instigation de la Fédération européenne des journalistes (FEJ), l’AGJPB a « adopté » le journaliste turcs Baris Terkoglu, libéré (mais toujours inculpé) le 14 septembre au terme de 578 jours de détention. 69 journalistes sont toujours privés de leur liberté en Turquie.