A l’initiative de son affilié belge, l’AJP-AGJPB, la Fédération européenne des journalistes (FEJ) et les délégués de cinq autres syndicats de journalistes, ont marqué leur soutien aux collègues grecs de la radio publique ERT3. Nos consœurs et confrères continuent à assurer des émissions de service public malgré le retrait brutal de l’Etat grec, sous la pression des politiques européennes d’austérité.

Lors d’une rencontre qui s’est déroulée récemment en Grèce, les
journalistes ont expliqué travailler bénévolement depuis quatre mois  » dans l’indifférence totale des décideurs politiques, mais avec le
soutien de la population », explique la FEJ, dans un communiqué.
Quant à la chaîne officielle que l’Etat grec a chargé d’occuper l’antenne à titre intérimaire, la FEJ la juge « embryonnaire, sans moyens ni indépendance » et considère que « le service public alternatif mis en place par l’Etat grec, ‘Télévision publique’, n’est tout simplement pas digne de ce nom : dans les faits, la Grèce ne dispose plus de télévision ni de radio de service public. »

Le 17 juin dernier, la FEJ, l’UER et les autres partenaires du dialogue social européen en matière d’audiovisuel public avaient fermement appelé le gouvernement grec à « revenir immédiatement sur sa décision ». Près de quatre mois plus tard, s’indigne la FEJ, le pays reste privé d’un véritable radiodiffuseur public : « Une atteinte insupportable à la démocratie et au pluralisme ».

Lire le communiqué de la FEJ