Ce vendredi 24 janvier 2003, lors d’un Conseil d’entreprise extraordinaire, la direction de Sud Presse (La Meuse, La Capitale, La Nouvelle Gazette, La Province, Le Quotidien de Namur), a annoncé un nouveau plan de restructuration drastique : perte de 125 emplois (sur 357 actuellement), diminution de la masse salariale, projet de fermeture de certaines éditions. Les organisations syndicales (Setca, , CSC, CNE) et professionnelle (AJP) rappellent qu’en 1999, 134 personnes avaient déjà dû quitter l’entreprise.

Le front commun constate que malgré l’échec de la précédente restructuration, l’équipe dirigeante et sa gestion chaotique ne sont en aucune manière remises en cause. L’effort devrait à nouveau être assumé uniquement par le personnel journalistique (52 pertes d’emplois), technique (39), administratif (34).

Le front commun n’entrera en négociation avec la direction qu’après avoir recu des explications claires quant à l’échec de la précédente restructuration, aux conséquences sur les imprimeries du groupe, à l’implication des actionnaires (Rossel) ; sur ce dernier point, le front commun s’inquiète du recours à l’emprunt pour financer cette nouvelle restructuration. Le front commun se réunit dès lundi matin.

Pour le front commun,
Martine SIMONIS, Secr. nationale AJP
Michel RENARD, Permanent CNE
Jojo BURNOTTE, pour les permanents régionaux Setca