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Communiqués

Dépôt de préavis de grève et d’actions dans les rédactions du groupe Sud Presse

18/01/2003

18-01-2003

Les journalistes du groupe Sud Presse (La Meuse, la Capitale, le Quotidien de Namur, La Nouvelle Gazette, La Province) se sont massivement prononcés ce jeudi 16 janvier pour le dépôt d’un préavis de grève et d’actions dans toutes les rédactions du groupe.

Résultat du vote :
– nombre de votants : 99
– votes pour : 93 (soit 93,94 %)
– votes contre : 6 (soit 6, 06 %)

Lundi soir, la direction de Sud presse a fait savoir qu’elle n’appliquerait pas pour les journalistes de Sud Presse les revalorisations barémiques prévues dans la convention collective signée entre elle et les organisations représentatives en juin 1999.

En 1999, lors de ces négociations barémiques pour les journalistes, il avait été convenu, sous l’égide d’un conciliateur social, que les barèmes des journalistes de Rossel seraient revalorisés de 4 %. Les barèmes des journalistes du Soir et Soir Magazine progressaient de 2 X 2 % en 2000 et 2001, ceux des journalistes de Sud Presse n’obtenaient cette revalorisation que fin 2002, soit avec les salaires de ce mois de janvier 2003. Si les journalistes de Sud Presse avaient à l’époque accepté de laisser temporairement dans l’entreprise les 4 % qu’obtenaient leurs collègues, c’était en raison de la situation déjà difficile de Sud presse, à la veille d’une restructuration sans précédent.

Le non respect de ses obligations conventionnelles par Rossel (dont Sud Presse est une filiale à 100 %) a provoqué la colère des journalistes : entre 99 et aujourd’hui, les rédactions de Sud presse, comme les autres départements, ont en effet connu successivement la restructuration avec perte de 134 unités d’effectifs, une relocalisation à Bouge, l’introduction difficile du logiciel Hermès, un nouveau projet rédactionnel avec passage au tabloïd, la compression de coûts, notamment pour les collaborateurs indépendants. Les équipes journalistiques de Sud Presse sont aujourd’hui à la corde et ont tout fait ces dernières années pour que leurs journaux soient de qualité, malgré des moyens rédactionnels réduits et la gestion chaotique du groupe. Refuser dans ce contexte la revalorisation conventionnelle à laquelle les journalistes ont droit est non seulement illégal mais irresponsable au plan de la gestion des relations sociales dans le groupe.

Pour le front commun,
Martine SIMONIS, Secr. nationale AJP
Michel RENARD, Permanent CNE
Jojo BURNOTTE, pour les permanents régionaux Setca

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