Après Ahmet Sik et Nedim Sener, un autre journaliste turc a retrouvé la liberté : le 18 juin, à l’issue de l’audience de reprise du procès dit Odatv, Müyesser Ugur Yildiz a été remis en liberté par la Justice turque. Baris Terkoglu n’a pas eu cette chance : le journaliste « adopté » par l’AGJPB a pu, enfin, répondre une première fois aux accusations lancées contre lui. Il n’en restera pas moins trois mois de plus derrière les barreaux : contrairement aux attentes, le procès ne se poursuivra en effet pas toute la semaine : il a été reporté au 14 septembre prochain. Sachant que tous les prévenus n’ont pas encore présenté leur mémoire de défense, et que suivra ensuite un contre-interrogatoire par le procureur, on craint, à ce rythme, que sa détention préventive et celle des autres journalistes impliqués se poursuive encore longtemps. Une raison de plus pour la FEJ, pour l’AGJPB, et tous les syndicats et associations de journalistes européens d’exiger la libération immédiate de leurs confrères et consœurs turcs incarcérés ! Raison de plus, aussi, pour exprimer directement son soutien à Baris Terkoglu, par courrier, par courrier électronique ou, maintenant, sur son compte twitter. En participant, aussi, à la manifestation qui sera mise sur pied le 28 juin pour sa défense ! (Phi.Le.)

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