Dans le prolongement de la répartition des compétences politiques dans notre pays, l’AGJPB, d’une part, et l’AJP et la VVJ, d’autre part, développent des activités sur des terrains distincts (conformément au protocole de collaboration entre l’AGJPB, l’AJP et la VVJ du 28 février 1998).


Pour l’AGJPB, il s’agit :

» des dossiers relatifs au droit du travail, à la sécurité sociale et aux conventions collectives ;
» des droits d’auteur ;
» des relations avec la justice et la police ;
» de la déontologie ;
» des relations avec les organismes fédéraux tels que la SNCB.

Pour l’AJP et la VVJ, il s’agit :

» du fonctionnement des sections (déjà fédéralisées antérieurement) de la Commission d’Agréation ;
» des dossiers relatifs aux médias audiovisuels ;
» de la formation de base et de la formation permanente ;
» de l’aide à la presse ;
» des relations avec les Communautés et Régions ;
» des relations avec les sections locales.


Répartition des tâches

Cette répartition des tâches s’est voulue à la fois rationnelle et pragmatique. Ainsi, après l’échec de la CCT nationale entre les éditeurs de journaux et l’AGJPB, des délégations tant de l’AJP que de la VVJ ont négocié respectivement avec les directeurs de journaux francophones et flamands. Dans le cas de l’AJP, ces négociations ont permis à la mi-1999 de conclure une CCT régionale de secteur en presse quotidienne. L’AJP a négocié ensuite les barèmes dans tous les groupes de presse quotidienne francophone et germanophone. Côté VVJ, les négociations n’ont pas encore donné lieu à un accord.

Les structures chargées de l’autorégulation connaissent désormais la même communautarisation. La VVJ a créé avec les responsables des médias néerlandophones le « Raad voor Journalistiek ». Du côté francophone, les nombreuses discussions de secteur ont abouti, le 29 juin 2009, à la création de l’Association pour l’autorégulation de la déontologie journalistique (AADJ), laquelle a créé un Conseil de déontologie journalistique.

Le Secrétariat National de l’AGJPB assure le secrétariat des trois associations. L’AJP et la VVJ jouissent d’une autonomie financière puisqu’elles disposent tant des cotisations des membres ainsi que des subsides (communautaires) qu’elles perçoivent. Elles s’engagent à couvrir prioritairement les frais de fonctionnement de l’union professionnelle nationale et ce, proportionnellement au nombre de leurs membres. Ainsi, l’AJP supporte-t-elle actuellement 45 % des dépenses de l’AGJPB, contre 55 % à la VVJ. Déduction faite de cette participation, l’AJP et la VVJ conservent l’intégralité de leurs revenus pour des actions spécifiques pour leurs membres.

Partagez sur