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Actus

En novembre au CDJ : 2 plaintes fondées, 2 autres non-fondées

01/12/2015

Conseil de déontologie journalistiqueEn novembre 2015, le CDJ a déclaré deux plaintes fondées. L’une visait La Capitale Bruxelles (SudPresse), l’autre La Dernière Heure. Deux autres plaintes (SudPresse et la RTBF) ont été considérées comme non fondées.

La première plainte fondée (Institut médico-légal de Liège c. G. Dupont / La DH) visait un article largement médiatisé lors de sa sortie en juin 2015. La Dernière Heure avait alors publié un article décrivant sans les avoir vues des photos censées montrer une fête au champagne à la fin de l’autopsie de deux présumés djihadistes à Verviers au début de l’année. Le journaliste en avait reçu une description orale. Un procureur lui avait confirmé l’existence de ces photos mais pas leur contenu. L’article est fautif en ce qu’il présente ce contenu comme avéré sans vérification suffisante.
La seconde plainte fondée (Parking Scailquin contre G. Bernard / La Capitale) ne l’est que partiellement. Le journaliste expliquait qu’une société gestionnaire d’un parking communal suite à un marché public était en « faillite virtuelle » et dans l’illégalité en raison de l’intervention d’un tiers dans le marché. La faute réside dans l’absence de possibilité donnée à la société en question de répliquer à ces accusations graves avant publication.

Deux autres plaintes ont été considérées comme non fondées par le CDJ. La première (Procureur du Roi de Mons c. A. Dauchot et M-G. Descamps/SudPresse) portait sur un article de SudPresse informant de la libération sous condition d’un instituteur (en aveux) inculpé de participation à un réseau pédophile. Le Conseil a rappelé qu’on ne peut reprocher à des journalistes l’utilisation d’informations couvertes par le secret professionnel s’ils n’ont en rien contribué à cette violation. De plus, dans ce cas particulier, il n’était pas fautif d’identifier l’instituteur.
Enfin, une plainte (Coca-cola contre RTBF) pour informations erronées et non vérifiées ainsi que pour défaut de rectification n’a pas été considérée comme fondée. Le reportage visé était certes très critique envers Coca-Cola mais les informations transmises, contestées par la société plaignante, étaient fondées sur des sources suffisamment fiables.

En ce début décembre, 15 plaintes sont en traitement au Conseil de déontologie journalistique.

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