Depuis le début de l’opération militaire « Bordure protectrice » lancée par Israël à Gaza le 8 juillet 2014, treize journalistes ont été tués. La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) se joint au « Palestinian Journalists Syndicate » (PJS) et a exprimé son indignation face à ces attaques lors d’une manifestation devant les bureaux des Nations unies à Ramallah, en Cisjordanie.

Manifestation devant les bureaux de l’ONU à Ramallah, mardi 5 août 2014. Photo ©PJS

À l’appel du PJS, une centaine de journalistes, de collaborateurs des médias, de la société civile et de citoyens ont manifesté mardi 5 août devant les bureaux des Nations unies à Ramallah. Les manifestants ont formé un cortège autour de treize cercueils, représentant les treize journalistes tués depuis le début du conflit à Gaza. Ils tenaient à exprimer leur colère et leur solidarité envers leurs collègues et les familles des victimes.

Le PJS, appuyé par la FIJ, condamne les attaques contre les médias et exige qu’il y soit mis fin. Il exige également qu’Israël rende des comptes pour les atrocités commises.

La FIJ appelle aussi toutes les parties prenantes au conflit à respecter les droits et les libertés des journalistes ainsi que les règles humanitaires internationales et les droits de l’Homme. Elle demande aussi aux journalistes couvrant les hostilités sur le terrain de faire preuve de vigilance et de prendre les mesures nécessaires à leur sécurité.

B.A.