Après Arlon, première halte de sa tournée en FWB, l’AJP a rencontré les journalistes à Libramont (le 19 janvier) puis à Namur (le 25). En Province du Luxembourg, ils étaient une douzaine au rendez-vous. La plupart venait de la rédaction de TV Lux, établie à Libramont. A leurs côtés, des collègues de L’Avenir et des indépendants. Les échanges portèrent notamment sur le financement de l’AJP, l’assurance « RC professionnelle » et l’accès au Fonds pour le journalisme. A ce propos, des salariées de TV Lux évoquèrent la difficulté pour elles d’envisager un projet journalistique ambitieux qui exigerait une longue absence. A moins de budgéter dans l’appel au Fonds le salaire d’un remplaçant ? Un réalisateur souligna par ailleurs l’énorme disparité entre chaînes de télévision en matière de droits d’auteur perçus, rappelant à quel point les moyens des TVL ou de la RTBF n’ont rien en commun…

Belle affluence à la rencontre au siège de L’Avenir à Namur : près de 40 journalistes, tous membres de la rédaction du quotidien ou des périodiques des EdA ! Et comme bon nombre ne s’étaient pas inscrits, on a failli manquer de sandwiches… A la différence de Rossel et de IPM, les Éditions de L’Avenir rémunèrent leurs journalistes en salaire uniquement (et non pas en salaire et droits d’auteur), appliquant ainsi l’ancienne convention sectorielle puisque la nouvelle n’est pas encore complètement validée par les autorités des Affaires sociales. Il fut donc naturellement question de cela à la réunion namuroise. On évoqua aussi l’aide à la presse quotidienne pour déplorer que le respect de la déontologie n’en soit pas une condition effective d’octroi, malgré le décret qui le prévoit. Et on expliqua aussi pourquoi lier la déontologie à l’octroi de la carte de presse était difficile voire impossible.

Ce 26 janvier, une seconde halte namuroise était prévue, cette fois pour les journalistes des autres médias. La suite du programme conduira l’AJP à Mons (le 15 février) et à Charleroi (le 16 février).