La
Confédération
syndicale internationale (CIS) a donné, la veille de la Journée internationale
de la femme du 8 mars, le coup d’envoi de la campagne Investir
dans le travail décent pour les femmes. Cette campagne s’appuie sur un rapport
sur l’écart salarial entre hommes et femmes, qui "révèle en détail
l’ampleur de la discrimination dont sont victimes les femmes dans le monde entier
en matière de rémunération entre la main d’œuvre masculine et la main d’œuvre
féminine pour un travail d’une valeur égale". De New York à Shanghai,
les femmes gagnent ainsi, en moyenne, 16% de moins que leurs collègues masculins.
Cette étude a été menée dans 60 pays.

47,07% de femmes journalistes en Europe
Les Fédérations internationale et européenne des journalistes (FIJ
et FEJ), partenaires de
cette campagne, ont quant à elles réalisé une enquête européenne en 2006 sur
les femmes journalistes dans le processus d’intégration européen. En moyenne,
47,07% des journalistes travaillant en Europe sont des femmes (contre 38% en
2001). A travail égal, les femmes journalistes sont rémunérées de la même manière
que leurs confrères masculins en Croatie, en Italie et en Serbie. Elles gagnent
10% de moins en Chypre, au Dannemark, en Finlande, en Slovaquie, en Suède et
en Suisse ; et au moins 20% de moins en Norvège, en Allemagne, en Russie et
au Royaume-Uni. Les causes de cette discrimination salariale sont variées :
barrière de genre, travail à temps partiel, congés de maternité… Les résultats
complets de cette enquête sont disponibles en
cliquant sur ce lien.

Les femmes font l’info 2008
De son côté, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Unesco
lance l’opération : Les
femmes font l’info 2008. A travers cette initiative, l’Unesco entend promouvoir
l’égalité des sexes dans les salles de rédaction, en ce compris dans les postes
à responsabilités. "Les femmes journalistes sont confrontées à des
conditions de travail dures en ce qui concerne la sécurité de l’emploi, l’accès
aux services, le choix des tâches, et les traitements discriminatoires. La
progression de carrière des femmes qui travaillent dans les médias est encore
empêchée par des stéréotypes et la discrimination subtile. Les femmes journalistes
continuent à confronter des entraves substantielles ce qui leurs complique
la participation complète dans les rédactions, surtout en ce qui concerne
la responsabilité exécutive." L’Unesco invite par ailleurs les organisations
de médias à partager leurs récits, articles, interviews et programmes de télévision/radio
en rapport avec le thème de cette année, "Histoires non racontées des
femmes".

Liens vers la Journée internationale de la femme :
http://8mars.online.fr
http://www.journeedelafemme.com