Dans son dernier bulletin hebdomadaire (n°27, 9 juillet 2008) l’IFEX,
échange international de la liberté d’expression, fait le point
sur les actions en cours à quelques semaines de l’ouverture des Jeux Olympiques
de Pékin. Cent journalistes et cyber-dissidents sont toujours en prison, des
journalistes étrangers sont toujours bloqués et menacés en dépit des promesses
répétées de Pékin et la censure persiste dans tous les types de médias. La situation
ne semble pas s’améliorer et c’est pourquoi l’organisation Reporters
sans frontières (RSF) maintient son appel aux dirigeants et chefs d’État
pour qu’ils boycottent les cérémonies d’ouverture. Photo : AFP/Greg Wood

Le Pen International, qui propose de suivre sur son site
non pas le relais du flambeau mais celui
d’un poème, poursuit sa campagne "We are ready for freedom of expression
", laquelle appelle à la libération des journalistes et écrivains incarcérés
en Chine, notamment par le biais d’une pétition
à signer en ligne.
De son côté, la Fédération
internationale des journalistes (FIJ) s’est associée à
l’organisation politique Play
the game, dont le site web dispense des conseils destinés aux plus
de 30.000 journalistes étrangers attendus à Pékin. La FIJ
ouvrira également dès le 20 juillet une ligne téléphonique
d’urgence (+ 32 475 76 13 92 – disponible jusqu’au 31 août).
Human Rights Watch
– auteur d’un rapport
sur les "zones interdites en Chine et la fermeture du Tibet aux médias"
– et le Centre de formation
et perfectionnement en journalisme (CPJ) ont publié quant à
eux un guide de survie, téléchargeable gratuitement à cette
adresse : http://china.hrw.org.
Enfin, l’Association
mondiale des journaux (AMJ) met gratuitement à disposition sur son
site des dessins, graphiques et photos, réalisés dans le cadre de la dernière
Journée mondiale de la liberté de la presse.