Des balles et des bombes pour les journalistes
L’Institut pour la sécurité dans le journalisme (News safety institute – INSI) vient de publier son rapport 2007, qui dévoile un nombre record de journalistes et professionnels des médias tués au cours de l’année écoulée, avec un total de 171 victimes. Selon ces statistiques, établies en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ), le nombre de journalistes assassinés en raison de leur métier a cependant diminué par rapport à 2006 (120 cas contre 133). Au moins 100 journalistes sont morts dans une fusillade et 20 dans l’explosion de bombes. Entre autres causes de décès, les accidents, qui ont fait 35 victimes sur la terre ou dans les airs en 2007 contre 22 en 2006.
L’INSI relève encore que la majorité des victimes sont des journalistes locaux « qui essayaient de travailler dans leur propre pays ». L’Irak reste le terrain le plus dangereux, avec 65 décès recensés. Depuis le début du conflit en 2003, 236 journalistes et collaborateurs de médias y ont perdu la vie.