Reuters a été la première
agence de presse à établir ses bureaux virtuels dans Second
Life, en octobre dernier. Depuis peu, c’est au tour de l’agence
Belga d’investir les lieux. Le bâtiment, sur lequel on remarque une copie
de la plaque de la rue Pelletier, où est physiquement située l’agence à Bruxelles,
s’y profile davantage comme un outil de communication. Il y est possible de contacter
l’agence via des bornes interactives pour solliciter un renseignement, voire même
un emploi.
De plus en plus populaire, la plate-forme Second Life compte plus de cinq millions
d’utilisateurs à travers le monde – dont une écrasante majorité d’Européens, selon
les chiffres publiés par le cabinet ComScore
– et son taux de fréquentation ne cesse de croître. Selon le cabinet américain
de conseil Gartner, 80%
des internautes et les 500 premières sociétés au niveau mondial auront, d’ici
cinq ans, leur double dans le cyber univers. D’où l’intérêt pour les entreprises
à rester elles-mêmes dans un monde où l’on joue à être un autre, ne fût-ce que
par l’avatar obligatoire. Toujours selon Gartner, les entreprises commenceront
à engranger les bénéfices de leurs aventures virtuelles d’ici trois ans. Car sur
Second Life comme dans la vie réelle, tout se paye même si la simple visite, elle,
est gratuite.