Retour au titre "Paris
Match" en Belgique depuis le 4 octobre avec, pour l’occasion, un hebdo
dont le format a été agrandi de 115%. Ce revirement stratégique
met fin à l’expérience "La Libre Match" née,
le 13 septembre 2001, de la rencontre entre les groupes de presse IPM (Belgique)
et Hachette-Filipacchi (France). L’objectif de départ était
de positionner le titre dans l’environnement belge, selon l’éditorial
de ce "premier" numéro, signé par le rédacteur
en chef Marc Deriez. Et il est atteint aujourd’hui : "Ce retour à
un titre emblématique dans le monde entier s’accompagne aussi, et
surtout, d’un plus rédactionnel belge, afin d’être davantage
en phase avec vos attentes et vos préoccupations. » Dans
une interview publiée sur le site site tuner.be, le premier août dernier,
François Le Hodey, administrateur délégué du groupe
IPM, déclarait à ce propos : « (…) Nous nous rapprochons des 40.000 ventes.
Ce qui est, quand même, pas mal. Nous étions tout juste à ’20.000’ quand on a
repris. Une des idées est de mieux mettre en synergie ce que La Libre et la DH
peuvent apporter. Et donc, d’être peut être moins lié à un titre. Et de reprendre
son autonomie parce que les enjeux de proximité ne sont plus là aujourd’hui. C’est
clair que Match est un magazine qui est clairement ancré en Belgique francophone,
principalement. Aujourd’hui, 70% des ‘Unes’ du magazine sont belges, et 25% de
son contenu, c’est de la proximité. (…). On souhaite donc, maintenant, trouver
un souffle plus fort pour ce magazine, afin de lui donner les ailes dont il a
besoin pour se développer en Belgique. »