Début juin, Arnaud, un adolescent se suicidait à Wavre. L’information a été relayée par la plupart des médias et, sans revenir sur le contexte de ce drame, les parents d’Arnaud avaient demandé aux journalistes, via l’agence Belga et l’AGJPB, de ne pas assister aux funérailles. Ils soulignaient que la famille et les proches souhaitaient « lui dire au revoir dans le plus strict respect de la douleur de cet événement tragique ». Ils précisaient qu’ils reprendraient contact ultérieurement avec la presse pour donner quelques explications. Ce qu’ils ont fait quelques jours plus tard, revenant sur les douloureux événements et s’adressant une nouvelle fois aux journalistes.
« Pourrions-nous enfin vous demander instamment, même si cela met un peu à mal la liberté de la presse, de ne rien publier ou divulguer sur le décès tragique d’un jeune entre le moment de son décès et le moment de ses funérailles ? Ce délai est très court, trop court pour la famille de la petite victime. Cette famille doit immédiatement se mettre au travail pour se reconstruire. Ne lui volez pas ce temps si précieux. Si vous accédez dans le futur à notre souhait que rien ne soit publié à propos du décès d’un jeune avant ses funérailles, nous sommes sûrs que cela engendrera une grande satisfaction pour Arnaud, là où il est maintenant. »