Loi anti-terrorisme, journalisme et militantisme : enjeux professionnels
Le travail judiciaire (suite)
Alain Grignard, commissaire à la Police fédérale, en charge d’enquêtes terroristes, dit que ce qu’il demande en tant que policier, « c’est d’avoir les moyens de travailler. Ces moyens, ce sont les lois, qu’elles soient les plus précises possible. Je demande aussi qu’il y ait des contrôles ». Le préalable ainsi posé, il se dit conscient de la difficulté à cerner le concept de terrorisme, « les événements des dernières années » ayant sans doute « accéléré le mouvement ». Il n’y a pas de bons terroristes », souligne-t-il. « On se concentre sur la méthodologie et pas sur l’idéologie. On est conscient que la législation MPR est dangereuse pour les libertés individuelles mais, quand on regarde ce qui se passe chez nos voisins, elles ne sont pas extraordinairement agressives ».