18e journée mondiale de la liberté de la presse
Instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, la Journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai est l’occasion d’informer le public à propos des violations du droit à la liberté d’expression, et de se rappeler que plusieurs journalistes risquent la mort ou la prison pour le simple fait de pratiquer leur métier.
Jeudi, le secrétaire
général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a affirmé que les atteintes à la
liberté de la presse étaient des « atteintes au droit international, à
l’humanité et à la liberté elle-même. Une information libre, sûre et indépendante
est l’un des fondements de la paix et de la démocratie« .Il a également
lancé un « appel à toutes les sociétés pour qu’elles n’épargnent aucun
effort afin que les auteurs d’attaques visant des journalistes soient traduits
en justice« . Le Secrétaire général s’est en effet dit « alarmé
par la façon dont les journalistes sont de plus en plus pris pour cibles dans
le monde et consterné lorsque de telles infractions ne donnent pas lieu à des
enquêtes approfondies et à des poursuites« .
L’UNESCO
rappelle que l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme
de l’ONU, qui fête son soixantième anniversaire, stipule que la liberté d’expression
est un droit humain fondamental. Et entend « examiner comment la liberté des médias
et l’accès à l’information s’inscrivent dans l’objectif de développement plus
large de l’autonomisation des populations (..) Tous ces éléments, sans oublier le respect par les professionnels des médias des normes éthiques et professionnelles
les plus élevées définies par des praticiens, forment l’infrastructure fondamentale
dont la liberté d’expression a besoin pour exister. Dans un tel contexte, les
médias ont un rôle de gardien, la société civile établit des relations avec les
autorités et les décideurs, l’information circule dans les communautés et entre
les communautés. C’est l’information qui alimente cette locomotive. L’accès à
l’information est par conséquent crucial. Les lois sur la liberté de l’information,
qui autorisent l’accès à l’information publique, sont essentielles, mais les moyens
d’accès à l’information, que ce soit les TIC ou simplement le partage de documents,
le sont tout autant« .